L’enquête sur l’implication du chanteur suit son cours. Des indices troublants à l’encontre du rappeur MHD viennent d’être dévoilés.

Alors que la police est restée silencieuse depuis plusieurs jours sur l’affaire MHD, de nouvelles informations ont été révélées ce mercredi dans la presse française.  Selon le quotidien Parisien, qui a eu accès aux éléments de l’enquête,  le 2e district de la police judiciaire parisienne a de solides raisons de penser que le rappeur a participé à ce crime sauvage.

Les enquêteurs ont déclaré que les cheveux blonds du jeune homme, coupe arborait lors des concerts trois jours plus tôt et son survêtement Puma non commercialisé réservé aux ambassadeurs de la marque dont le chanteur fait partie ont été repérés sur la vidéos surveillance.  Aussi, plusieurs témoins certifient également l’avoir reconnu.

Mohamed Sylla de son vrai nom nie en bloc. «Je n’étais pas présent sur les lieux. Dans la soirée, on a commencé à aller au bowling et ensuite on s’est retrouvé à la Cité-Rouge [un ensemble de logements sociaux du XIXe arrondissement], se défend-il. A cette réponse, les enquêteurs lui ont fait comprendre que sa veste Puma a été repérée sur des caméras de vidéosurveillance. Impossible à trouver dans le commerce, réservé aux «ambassadeurs» de la marque, le vêtement a déjà été vu sur le rappeur lors d’un shooting. «Je reçois chaque semaine plusieurs colis et ça m’arrive de distribuer aux gens», répond MHD

En ce qui concerne sa voiture, le jeune rappeur a affirmé ne pas savoir qui était au volant au moment du meurtre car il la met  à disposition de tout le monde dans la cité des Chaufourniers.

Parlant de sa coiffure, il a déclaré ne pas être seul à avoir cette coupe »On est plus de vingt à la cité à avoir une teinture blonde« , aurait-il assuré devant la juge.

D’après les policiers, le jeune camerounais Loïc Kamtchouang n’était pas la cible. Le crime serait la conséquence de rivalités entre une bande du XIXe arrondissement, auquel appartient MHD, et une autre du Xe arrondissement. Parmi les quatre autres jeunes hommes mis en examen, Babacar S., 29 ans, qu’un témoin a vu sur les lieux, fait parfois office de chauffeur du rappeur. Il affirme avoir passé la nuit en discothèque. Wissem E., 20 ans, est soupçonné après qu’une de ses vestes a été repérée sur les vidéos. Clamant son innocence, il dit avoir passé la soirée entre amis. Et la veste? Il l’aurait prêtée à quelqu’un. Élément plus tangible, l’ADN d’Hamidou T., 23 ans, a été décelé sur les lieux. Des brûlures à la main laissent croire que c’est aussi lui qui s’est chargé de brûler le véhicule le lendemain.

 

Affaire à suivre…

Tags :


Commentaire